vendredi 30 octobre 2009

Faites vos jeux





On raconte que Chicot, le médecin personnel du Cardinal de Richelieu, aurait confié à son patient qui agonisait : "Monseigneur, dans vingt-quatre heures, vous serez mort ou guéri".



Tenter de prédire l'issue du scrutin du 1er novembre prochain, dans les vingt-sept districts que comptent maintenant la Ville de Québec, constitue un exercice à ce point périlleux que, m'inspirant de la sagesse du bon Dr Chicot, je ne m'y hasarderai pas...Par ailleurs, je ne voudrais sous aucune considération courir le risque de froisser certains de mes bons amis, candidats en lice dans cette élection, que mes vains efforts de prospective pourraient alarmer inutilement.



Vu la méthodologie retenue, le sondage publié par le quotidien "Le Soleil" dans son édition du 26 octobre 2009 n'est d'aucun secours pour tenter d'y voir plus clair. Celui-ci apporte tout au plus la confirmation de ce que tous soupçonnaient déjà, à savoir que les candidats non inféodés au maire devront batailler ferme pour préserver leurs acquis. Les candidats de l'Équipe-Labeaume ont pour eux le formidable pouvoir d'attraction du maire qui leur sert de puissante locomotive.



Les citoyens de cette ville auront-ils le sain réflexe de tirer pleinement profit des possibilités que leur procure le double bulletin de vote ? Vos supputations, à ce chapitre, valent bien les miennes...



Ma prudence voit déçoit ? Bon allez ! Puisque vous insistez tant, je me prête au jeu et tenter deux toutes petites prédictions.



Prédiction numéro un. Les verts seront blanchis...de verte façon. Mon verdict, à cet égard, est sans appel. Je me demande d'ailleurs où ils sont allés chercher cette idée saugrenue qu'ils avaient quelque chance de remporter les districts des Monts et celui de Saint-Sacrement-Belvédère, des districts détenus par deux vétérans réputés indélogeables, ou presque ? S'ils avaient la moindre de faire élire un candidat, ce ne serait certainement pas à l'un ou l'autre de ces endroits. La présence du chef du parti, Richard Domm, dans le diostrict des Monts n'y changera rien. C'est un inconnu et il n'y habite même pas. Passe encore pour le district des Faubourgs, le troisième siège que le Défi vert pense être en mesure d'enlever. Le profil des électeurs qui habitent ce district peut à la rigueur, dans ce cas, justifier ce qui demeure un espoir illusoire.



La seconde prédiction m'apparaît plus risquée. Je mise volontiers sur Yvon Bussières dans le district de St-Sacrement-Belvédère. Si un seul membre de l'opposition devait être en mesure de survivre, advenant qu'un tsunami ne déferle sur Québec, ce serait bien lui.



LA MAIRIE



À l'inverse, mes réserves s'évanouissent totalement, s'agissant des résultats à la mairie. J'annonce donc solennellement que si la tendance se maintient, Régis Labeaume sera triomphalement réélu à la tête de la Ville de Québec. Oui, je sais. Je ne m'attend pas à être célébré pour ma clairvoyance et ma sagacité.



La principale question qui subsiste, dans ce cas précis, consiste à savoir avec quel pourcentage des suffrages  il inaugurera son pontificat.  Les  paris sont ouverts  : dépassera-t-il la barre des 80 % ?



À surveiller, également, le taux de participation. Dans un précédant billet, j'avais subodoré que Régis Labeaume ne saurait pas résister à la tentation de se servir astucieusement du dossier du nouveau Colisée comme d'un levier pour tenter secouer l'électorat peu enclin à se mobiliser, faute d'enjeux significatif dans cette campagne.



J'étais par contre loin de m'imaginer qu'il le ferait de manière aussi grossière en servant à la population un ultimatum aussi puéril que bidon. Mais comme ce fut le cas chaque fois où il s'est avéré que notre bon maire avait dépassé les bornes, il s'en tire somme toute à bon compte. De manière prévisible, les adversaires du maire ont poussé les hauts cris. Une fois de plus, la majorité silencieuse n'y aura pas vu matière à s'indigner. L'indulgence dont cet homme est entouré demeure pour moi un mystère complet.



Même s'il a par la suite piteusement retraité en affirmant que le déblocage du dossier de la construction d'un amphithéâtre n'était nullement tributaire du taux de participation ou du résultat du scrutin, il demeure que le maire sera parvenu à ses fins. Il se trouvera bien quelques monomaniaques que la perpective de voir compromis l'hypothétique retour à Québec d'une équipe professionnelle de hockey aura convaincu de se bouger le popotin en se rendant voter Labeaume. Et deux fois plutôt qu'une. Pas de doute que le message a porté. Pas évident, cependant, de mesurer l'ampleur du phénomène.



L'affluence plus importante que prévue au très couru vote par anticipation de dimanche dernier donne à penser que les sombres pronostics de départ, prédisant une chute dramatique du taux de participation, pourraient devoir être revus. Forts de l'expérience vécue lors des dernières élections provinciales, on sait cependant qu'il n'existe aucun lien de corrélation nécessaire entre ces deux statistiques. Qu'en sera-t-il, cette fois-ci ? Nous serons définitivement fixés dimanche prochain sur ce qu'il y a lieu d'en conclure.



LES DISTRICTS



Revenons plutôt à la bataille qui se déroule en ce moment dans chacun des district électoraux.



Les observateurs aguerris de la scène locale n'ont eu aucun mal à identifier les districts où sont livrées les plus chaudes luttes. D'instinct, les yeux se sont tourné vers ceux détenus par des conseillers sortants issus des rangs de l'opposition qui jouent leur survie, que ceux-ci soient indépendants ou membres du RMQ.



Les trois districts qui voient des conseillers sortants s'affronter entre eux ((Vieux-Québec-Montcalm, Lac-Saint-Charles-Saint-Émile et Cap-Rouge) suscitent, bien entendu, un intérêt d'une intensité particulière.










Le 1er novembre au soir, l'attention de Régis Labeaume se concentrera sur les résultats dans le district de Vieux-Québec-MontcalmLine-Sylvie Perron, candidate vedette et amie personnelle du maire, tente sa chance. Celle-ci s'est distinguée, au cours de cette campagne, en n'hésitant pas à prendre ses distances par rapport à certaines des positions de son chef. Les liens d'amitié qui l'unissent au maire lui auront sans doute épargné d'être rappelée à l'ordre...À moins, bien sûr,  que cette ostentatoire manifestation d'indépendance d'esprit ne soit en réalité qu'une vulgaire mise en scène pour permettre à la candidate d'émerger. Si jamais madame Perron devait être élue, soyez assurée qu'elle jouera un rôle de tout premier plan au sein de l'administration Labeaume.










Mon attention à moi sera surtout dirigée vers le district de Cap-Rouge où une candidate de calibre, Francine Bouchard (photo du haut), la Présidente de l'arrondissement de Ste-Foy-Sillery, joue le tout pour le tout en tentant de ravir le siège détenu par une transfuge du RMQ, Denise Tremblay-Blanchette (photo du bas), qui porte cette fois-ci les couleurs du maire. Après avoir vu l'investiture du RMQ dans le district du Plateau lui filer entre les doigts au profit de son collègue Gérard Landry, celle-ci a songé un temps lui disputer le district sous la bannière indépendante. Les pressions de certaines personnalités carougeoises bien en vues, qui se sont mobilisées derrière elle, (dont l'ex-maire Normand Châtigny, en brouille avec Labeaume pour des raisons assez obscures) et le spectre d'une candidature de Marc Boucher dans le district du plateau qu'elle lorgnait l'auront finalement convaincue de se raviser et de livrer bataille sur un terrain qui ne lui est cependant pas naturel. Avec quelques entrées dans les cercles de Cap-Rouge,  Francine Bouchard compte beaucoup sur un certain désenchantement à l'endroit de la conseillère actuelle, jugée trop effacée. Mais le nombre de candidats en lice dans ce district pourrait lui être fatal et permettre à madame Tremblay-Blanchette, qui jouit de l'appui du maire, de se faufiler.








Que dire de l'empoignade qui oppose l'indépendant Jacques Teasdale (photo de gauche) à Steeve Verret (photo de droite), le transfuge du RMQ rallié au clan Labeaume, dans le district Lac-Saint-Charles-Saint-Émile ? Au-delà des candidats eux-mêmes, ce sont deux coeurs villagois qui s'affrontent dans un combat très dur où tous les coups semblent permis. Teasdale, très identifié au Lac Saint-Charles, peut-être trop,  parviendra-t-il à percer dans Saint-Émile ? Rien n'est moins certain. N'eut-été de l'avantage déterminant que lui confère le patronage du maire, j'aurais été enclin à ne pas donner cher de la peau de Verret, dont le passage à la présidence de l'arrondissement de la Haute-Saint-Charles ne marquera pas les annales, peu s'en faut. Celui-ci a aussi perdu tout un pan de son ancien district dans l'aventure du redécoupage, un bassin potentiel de plus ou moins 1000 électeurs chez qui il est allé chercher sa courte majorité en 2005. Politicien habile mais controversé, l'ex-journaliste Teasdale est à l'opposé non seulement un travailleur de terrain acharné ; il sait aussi défrayer les manchettes et  faire parler de lui, même si ce n'est pas toujours pour les bonnes raisons.  On a ici droit à un face-à-face excitant dont l'issue demeure incertaine. Avantage Verret.



BEAUPORT À SURVEILLER 



En ce qui me concerne, la véritable surprise de la soirée des élections pourrait bien provenir de l'arrondissement de Beauport, le seul endroit en ville où des candidats sortants de l'Équipe-Labeaume pourraient avoir du fil à retordre, à l'exception notable du district de Loretteville, localisé dans l'arrondissement de la Haute Saint-Charles.









À ce dernier endroit, le conseiller Raymond Dion (photo de gauche), membre du comité exécutif, fait face à son vieux rival, Robert Martel (photo de droite), qu'il a coiffé au fil d'arrivée à l'élection de 2005. Un recomptage judiciaire avait d'ailleurs été nécessaire pour départager le gagnant. Malheureusement pour Martel, la présence de trois autres candidats, parmi lesquels Michel Champoux, président du Conseil de quartier et lorettain assez bien implanté dans son milieu, pourrait compromettre irrémédiablement ses chances de prendre une douce revanche en entraînant un fractionnement du vote dont profitera Dion. Bien sûr, un miracle n'est pas exclu. N'y comptez pas trop.










À Beauport, tout le monde s'attend à une lutte épique dans le district de Chute-Montmorency où Labeaume a voulu dépêcher l'un de ses gros canons pour tenter de déloger Carole Bégin-Giroux, la très populaire conseillère sortante qui n'entend pas céder un seul pouce de terrain. La candidate recrutée par Équipe-Labeaume est Julie Lemieux, ancienne éditorialiste du quotidien Le Soleil, très sympathique, comme on le sait, au maire sortant. Deux femmes, deux styles. Le contraste ne pouvait être plus saisissant. Carole Bégin-Giroux est une joueuse qui évolue sur une glace essentiellement locale et qui a du mal à réfléchir hors l'orbite de son district. Elle s'est fait remarquer en devenant la passionaria de l'aréna Gilles-Tremblay que l'administration Labeaume a manifesté l'intention, pendant un temps, de démolir. Opiniâtre, elle est parvenue à faire renverser la vapeur coup de mobilisations citoyennes,  pétitions et manifestations.  À l'inverse, madame Lemieux n'a pas caché son dédain pour ce qu'elle a qualifié de "politique de proximité", au moment d'annoncer sa candidature. Dans une ville, "il n'y a pas juste des égouts et des trottoirs", a-t-elle fait valoir, à juste titre. C'est sans doute ce pourquoi elle a affirmé vouloir s'attaquer en priorité au redéveloppement du secteur D'Estimauville, localisé à plusieurs kilomètres de son propre district. Elle aura sans doute découvert, en effectuant son porte-à-porte, que les préoccupations des citoyens sont bien souvent tournées vers ces petites choses qui semblent si peu l'intéresser. Pour se lancer tête baissée dans cette aventure, madame Lemieux devait décidemment bien s'ennuyer à son journal.









Dans le district de Robert-Giffard, l'entrée en scène de l'indépendant Michel Bédard (photo de gauche) a fortement indisposé le conseiller sortant Marc Simoneau (photo de droite), vénérable caution intellectuelle du régime Labeaumien. Il suffit que jeter un oeil sur les "posts" de son blogue pour s'en convaincre. Bédard jouit d'une enviable notoriété pour avoir couvert pendant de nombreuses années l'actualité beauportoise pour le compte d'hebdomadaires locaux, dont le très lu Beauport-Express. Il s'est promis de faire sa fête à Simoneau. Selon mes informateurs, grands consommateurs d'enveloppes brunes, il se trouve beaucoup d'électeurs qui auraient apprécié voir Simoneau consacrer la même énergie à sa tâche de conseiller qu'à la mise en ondes de ses élucubrations hebdomadaires. Pas fort sur le retour d'appel, le Marc, à ce que l'on me rapporte. Rumeur...rumeur...On verra bien si les électeurs de ce district auront la sagesse de retourner cet imposteur "à ses casserolles".







       

Je passe rapidement sur le district de Sainte-Thérèse-de-Lisieux, présentement aux mains de la conseillère sortante Marie-France Trudel qui avait causé une certaine surprise, en 2005, en ramenant ce district dans le giron de l'Action Civique de Québec (ACQ) avec une majorité plus que confortable. Cette formation politique, on s'en rappelle, a choisi de fermer ses livres pour se placer au service de Régis Labeaume, qui promeut pourtant des valeurs et des projets relativement éloigné de son crédo traditionnel, à supposer qu'il y en ait jamais eu un au-delà de son hostilité de principe aux fusions. En d'autres circonstances, on aurait pu s'attendre à ce que son seul opposant, l'indépendant Jocelyn Lavoie, président du Regoupement des organismes sportifs et de plein air de Beauport (Rospab) lui mène une chaude lutte. Le charme naturel de madame Trudel, la profondeur de son enracinement local et la caution du maire auront probablement raison de celui-ci. Peine perdue dans son cas. Le tout sous réserve d'une improbable surprise.










Les choses pourraient bien se dérouler autrement dans le district Seigneurial. L'indépendant Fernand Trudel y mène une lutte acharnée contre la conseillère sortante Lisette Lepage, membre du Comité exécutif nommée par madame Boucher, exclue rappelée par Labeaume après un court purgatoire d'un an. Le méthodique travail de terrain pratiqué par cet inlassable vieux routier de la politique municipale pourrait lui permettre, semble-t-il, de récolter de beaux fruits. C'est du moins l'avis du principal intéressé qui se montre lui-même fort optimiste, le mot est faible, sur ses chances de remporter la victoire. Scénario que j'estime plausible, même s'il y a loin de la coupe aux lèvres. Ce serait une grave erreur que de sous-estimer madame Lepage, elle-même un vétéran de la scène municipale.



Le parcours singulier de Fernand Trudel mérite qu'on s'y arrête. Ancien conseiller municipal de la Ville de Beauport, il est l'un des signataires de la déclaration de fondation du RMQ en 2001. Écarté de la liste des candidats à l'élection générale convoquée la même année, il se porte candidat à celle de 2005, à titre d'indépendant. Le siège, remporté par André Letendre (RMQ), lui échappe de peu. Devenu hostile au RMQ, il appuie ouvertement la candidature de Régis Labeaume lors de la première campagne menée par ce dernier en 2007. Il ne tarde pas à déchanter. De mauvaises langues chuchotent qu'il est amèrement déçu de se voir mis de côté lorsqu'il propose ses services à Régis Labeaume pour cette campagne ci.



Son discours actuel ne laisse planer aucun doute sur le fait qu'une fois élu, il mènerait une vigoureuse opposition au maire. Il est l'un de ceux qui ont logé une plainte au DGE, suite à la conférence de presse organisée par le maire pour annoncer ses intentions en rapport avec le nouveau Colisée. Cette agressivité tangible à l'endroit de Régis Labeaume, l'homme qui atteint des sommets de popularité, n'est peut-être pas, à vrai dire, la plus judicieuse des stratégies pour s'attirer les faveurs des électeurs. Mais les gens du district Seigneurial ne seront peut-être pas contre l'idée de s'offrir un représentant qui n'hésitera pas à lever le ton chaque fois qu'il l'estime nécessaire. Allez donc savoir. On le saura bien assez vite.



Bonne fin de campagne à tous et bonne soirée électorale...

5 commentaires:

Anonyme a dit…

LA GRENOUILLE ET LE BOEUF
J'ai l'impression d'avoir la berlue!Plusieurs citoyens se comportent comme des adeptes soumis au gourou d'une secte.Ouf! Ça fait peur!Des médias complaisants, des politiciens opportunistes, tout un spectacle! Un fanatisme malsain qui enlève tout sens critique! Ça va prendre des chiens de garde!!!
Qu'est-il arrivé à la grenouille de La Fontaine? Une grenouille qui éclate ça laisse des traces!!!Une bien piètre image de la grenouille et de ses adeptes!!!
J'ai une question M.Loubier. Le maire se targue d'être un groupe et non un parti, comment sont comptabilisées les dépenses de son équipe d'indépendants? Est-ce équitable pour les autres indépendants?
Au plaisir de vous lire,
Une résidente de Beauport.

Anonyme a dit…

Hey, le trou-de-cul-pas-de-couilles, es-tu fier du résultat ?? T'as eu raison de tirer ton cul de cette défaite ... Mon Dieu, comment aurais-tu réagi si tu avais été à leur tête ? Mais non, j'oublie ... Tu n'as pas eu les couilles pour te battre afin de les défendre !! "Je vais me battre comme un lion", disais-tu !! Pauvre trouillon sans couilles. Va te faire voir, tu n'es qu'un loser et n'essaie plus jamais de repointer la face en politique, on va te lessiver, pauvre conard!!

Anonyme a dit…

@anonyme,

ça parle de couille et se nomme même pas. Méchant courage!
Bärbel Reinke

Alain Loubier a dit…

Cher résidante de Beauport,

Mettons d'abord une chose au clair. Le maire n'a pas pris la tête d'une équipe d'indépendant, même s'il affirme le contraire. Il dirige un parti formellement reconnu par le DGE. Le DGE lui a d'ailleurs formellement interdit d'utiliser l'appellation "indépendant" dans la dénomination de son parti, histoire de ne créer aucune confusion dans l'esprit des électeurs. La façon dont il a choisi de présenter la chose relève davantage d'une creuse rhétorique politicienne que de la réalité, au plan juridique.

Le temps nous permettra d'ailleurs de constater à quel point les membres de l'Équipe-Labeaume sont à la remorque du chef. Les résultats de l'élection l'attestent déjà. Et il serait surprenant que ces conseillers s'amusent à confronter celui à qui ils doivent leur élection.

Pour répondre à votre question, il n'existe aucune différence entre le traitement que la loi accorde aux indépendants et aux candidats soutenus par un parti, du point de vue de la comptabilisation des dépenses électorales.Les règles sont les mêmes pour tous.

Les règles sont les mêmes, mais l'impact peut être différent. En termes concrets, le parti qui présente à la fois un candidat dans un district et un autre à la mairie est autorisé à dépenser, lorsque l'on combine les deux enveloppes, deux fois plus que le candidat indépendant.

Anonyme a dit…

Cher anonyme.....
à te lire, j'ai l'impression d'être face à Régis 1er en arrière scène...Ta verve et ta couleur démontrent clairement ton incapacité a vivre en liberté hors de ta cage....même si mon chien démontre un semblant d'intélligence en me ramenant un bâton ou une balle et bien qu'il ne dépose pas de la faculté du language, il est à mes yeux un être vivant doté d'une supériorité intellectuelle à la tienne. Ce même petit chien, saura, en moment de précarité et ce malgré sa petite taille, démontrer un certain courage face a certain danger et cela, non seulement qu'en aboyant ou en grognant, mais en faisant face à ses peurs.
Sur ce, gentil aboyeur anonyme, bonne fin de journée.
Maxime Lapierre, Québec